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LA COURSE OU LA VIE :

1 - A TROP EN FAIRE
2 - PROJET DE MASSE
3 - VIGILANCE
4 - AU NOM DE LA ROSE
5 - BESOIN D’ESPOIR
6 - TRAINER JUSQU'A L’AUBE
7 - JUSTE UN PAS
8 - PLACE DU DOUTE
9 - HAINE
10 - ICI OU AILLEURS
11 - A TROP REVER


DEMO :

ENSEMBLE UN MOMENT
JE ME CONNAIS TROP
TROP PARLER
CE MONDE








1 - A TROP EN FAIRE

A trop en faire, la colère monte.
On se retrouve à terre, on tient des comptes.
Juste retour de flamme, à provoquer la dame.
A trop en faire, la colère monte.
On se retrouve à terre, on règle nos comptes.

Fausse ignorance naïve, avidité abusive.
Complaisance évidente, irresponsabilité latente.
Victime de nouvelles cécités, regard rongé par la cupidité.
Plaisir de détruire, sous peine de s’enrichir.

Arrêtons de provoquer la grande dame.
Ou l’on essuiera un juste retour de flamme.
Une baffe dans la gueule pour régler un compte.
A trop en faire, la colère monte.

Lucidité furtive, consommation maladive.
Déballage permanent, quel carnage florissant.
On se targue de délires écolos, afin de soulager nos consciences de macros.
Hypocrites et nerveux, on déclare le sauve qui peut.

Arrêtons de provoquer la grande dame.
Ou l’on essuiera un juste retour de flamme.
Une baffe dans la gueule, un déluge, un torrent.
A trop en faire, la terre se défend.

Nouveau continent de plastique face à une montagne de conneries.
Tous embarqués sur le Titanic, bien conscient que la plaisanterie est bientôt finie.



2 - PROJET DE MASSE

Même plus question de politesse,
Quand on se retrouve tous dans notre caisse.
Vite faut que je double celui qui se traîne devant.
Sinon mon patron ne va pas être content.
Vite faut que je me dépêche, faut pas perdre de temps.
Sinon mon patron ne sera pas content.

On n’a pourtant pas grand-chose à perdre.
On ramasse tous les miettes qui traînent.
On ferait mieux de se retrouver pour s’organiser.
Les géants continuent de nous enfler.
En flinguant toute envie de se révolter.
Biaisant d’avance le combat.
Pour que la masse n’ai plus de poids.

Je me demande pourquoi on va mal.
Pourquoi l’ambiance nous rend tout pâle.
Pourquoi il règne comme une lourdeur.
Même face aux sourires, tout le monde a peur.

Je ne sais plus trop comment faire.
Les années en trop, j’en ai rien à faire.
Savoir qui je suis, où me mène ma vie.
Je ne sais plus trop, je ne sais plus trop.
J’essaie d’y croire.



3 - VIGILANCE

C’est mieux comme ça, c’est mieux comme ça.
Sans foi ni loi, c’est mieux comme ça.
Ni dieu, ni roi, c’est mieux comme ça.
C’est mieux comme ça.

On dirait que tout le monde est arrêté,
Que tout le peuple est en veille.
Comme des statues, des statues figées.
Hallucinées par des conneries pareilles.

On a tort de bloquer, la vigilance ça paye.
On a tort de bloquer.
La vigilance ça paye.
Mieux vaut encore se tromper.
Qu’accepter des conditions pareilles.

C’est pour ça que je chante.
C’est pour ça que l’on joue.
C’est pour ça que tu danses.
Pour enfoncer le clou.

Ça aurait pu être pas mal si on avait pris notre temps.
L’usure qui nous tiraille si personne ne fait semblant.



4 - AU NOM DE LA ROSE

Il est bien évident que j’ai une dent contre nos dirigeants.
Une différence de penchant.
Mais le pire qui m’exaspère vient de mon propre camp.
De ses dérives malsaines, de son côté complaisant.
Les partisans de gauche vont se sentir orphelins.
Face au capitalisme et ce monde de vauriens.
La vision est tragique d’un parti qui se nécrose.
Réagissez messieurs, au nom de la rose.

Il est grand temps de faire bouger les choses,
Pour retrouver sa cause.

La plupart du parti ne m’inspire que pitié.
Se pavanent et prospèrent au marché des députés.
Ça fait longtemps déjà qu’ils ne se battent plus pour les autres.
Ils défendent leurs biens et se foutent pas mal des nôtres.
Je préfère encore la droite côté décomplexé.
Qui nous prévient direct qu’elle va nous escroquer.
Rappelons nous l’histoire et regardons le passé.
Pour que l’on garde espoir et un peu de liberté.

Il est grand temps de faire bouger les choses,
Pour retrouver sa cause.

La vision est tragique d’un parti qui se nécrose.



5 - BESOIN D’ESPOIR

J’ai besoin de voir la vie belle.
De voir le sourire dans les choses les plus cruelles.
Préférer le plus que le moins.
Besoin d’espérer, c’est déjà mieux que rien.

J’ai su ce jour que c’était pas la peine.
J’ai cru qu’un jour, la vie serait sereine.
C’est sans compter sur les limites de l’Homme.
Ce besoin de repousser sans arrêt, la connerie sans vergogne.

J’ai besoin de te voir beau.
Chercher le génie qui se cache derrière chaque blaireau.
Trouver l’énergie pour patienter.
C’est comme toutes les bonnes choses, faut les mériter.

J’ai su ce jour que c’était pas la peine.
J’ai bien peur que toujours la vie reste malsaine.
Certains hommes mijotent plus d’un tour dans leurs sacs.
Pour encore s’efforcer d’effondrer tout équilibre en vrac.

J’ai besoin de voir la vie belle.
De voir le sourire dans les choses les plus cruelles.
Préférer le plus que le moins.
Besoin d’espérer, c’est déjà mieux que rien.

J’ai besoin de te voir beau.
Même si c’est vrai que pour certains, il risque d’y avoir du boulot.
Prendre le temps pour méditer.
En se donnant le droit d’évoluer.



6 - TRAINER JUSQU'A L’AUBE

J’adore traîner jusqu’à l’aube.
J’adore traîner jusqu’à l’aube, j’adore ça.

Si le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt.
Je ne possède rien, je passe mon tour.
Se bousculer pour faire le beau.
Je préfère me coucher quand point le jour.

J’adore traîner jusqu’à l’aube.
Pourtant on nous a prévenu que ce n’était pas génial.
De boire sans la moindre retenue, sauf parfois pour le moral.
Quand on traverse la nuit sans encombre, on se sent possédé.
En priant pour que jamais ne s’effondre cette envie de repousser.

C’est un moment providentiel, comme suspendu, confidentiel.
J’adore traîner jusqu’à l’aube.
Quand on a le diable sur l’épaule.
On se laisse guider, chacun son rôle.

J’adore traîner jusqu’à l’aube.
Pourtant on nous a prévenu que ce n’était pas génial.
De boire sans la moindre retenue, sauf parfois pour le moral.
Quand on traverse la nuit sans encombre, on se sent possédé.
En priant pour que jamais ne s’effondre cette envie d’en profiter.

J’adore traîner jusqu’à l’aube.
Quand on a le diable sur l’épaule,
On se laisse guider, chacun son rôle.



7 - JUSTE UN PAS

Au pas de course, comme la peur aux trousses.
Pas le temps de dire bonjour à une caisse qui a perdu son sourire,
A force de paresse.
Faut dire qu’il est normal de se lasser face à un miroir cassé.
Les efforts sans retour sont fatigués.
Comme un reflet que l’on attend et que l’on ne voit jamais.

C’est juste pour un pas, rien qu’une fois.
Un élan sans effort vers toi.

On déambule le pas chancelant.
Sans s’interroger sur ce qui nous attend.
Je sais où je vais mais je n’en suis pas sûr.
Je ne sais pas trop où je vais mais j’y vais, ça c’est sûr.

Chacun pour soi, rien pour tous, tous pour rien.
On a encore le choix de se rapprocher de notre voisin.

On déambule le pas chancelant.
Sans s’interroger sur ce qui nous attend.
Je sais où je vais mais je n’en suis pas sûr.
Je ne sais pas trop où je vais mais j’y vais, ça c’est sûr.

Juste pour un pas, juste pour un pas, un pas.
Comment ne pas perdre sa tête dans les étoiles.
Sans oublier nos prières sous un voile.



8 - PLACE DU DOUTE

Je suis sans tête et sans voix.
Tout tremble, tout tourne autour de moi.
Tu files sans cesse à chaque fois.
Tu fuis ta quête et ta voie.

Chaque fois, chaque fois, chaque fois.
Tu files sans cesse.
Chaque fois, chaque fois, chaque fois.
Tu fuis ta quête.

On se donne pourtant bien du mal.
Pour faire fonctionner notre association.
S’apprivoiser pour partager son bocal.
Et confronter sans arrêt toutes nos passions.
On s’évertue à aboutir au consensus.
Pour parvenir à déjouer le processus.
Mais à chaque fois, le doute s’empare de moi.
Même pas le temps d’en parler que le loup sort du bois.

Il ne me reste plus qu’à franchir.
Une marche afin de consentir.
Je veux atteindre le plaisir de déjouer à souhait.
Ce processus qui nous empêche d’approuver, de contrôler.
L’énorme poids de tous ces doutes.
Qui nous pèsent et nous barrent la route.

On évoque le bien tout comme le mal.
Pour équilibrer notre relation.
Mais le mal peut parfois être total.
Lorsque l’on ne partage plus les mêmes horizons.
On recolle les morceaux même si on ne trouve pas ça beau.
Quand il n’y a plus d’évidence à chercher une cohérence.
Car à chaque fois, le doute s’empare de moi.
Même plus la peine d’en parler quand le loup est chez toi.

Il ne me reste plus qu’à franchir.
Une marche afin de consentir.
Je veux atteindre le plaisir de déjouer à souhait.
Ce processus qui nous empêche d’approuver, de contrôler.
L’énorme poids de tous ces doutes.
Qui nous pèse et nous barre la route.

Je suis sans tête et sans voix.
Tout tremble, tout tourne autour de moi.
Tu files sans cesse à chaque fois.
Tu fuis ta quête et ta voie.
Chaque fois, chaque fois, chaque fois.
Tu files sans cesse.
Chaque fois, chaque fois, chaque fois.
Tu fuis ta quête
Chaque fois, chaque fois, chaque fois.
Plus la peine d’en parler.



9 - HAINE

L’Homme a en lui ce sentiment amer.
Il spamme nos esprits et réchauffe nos artères.
Envie, luxure, orgueil et colère.
Je ne crois pas qu’elle nous soit transmise par nos pères.
La haine déforme et repousse les frontières.
Se répand comme une coulée de lave sur la pierre.
S’inspire de l’histoire, prend sa source en enfer.
Je ne crois pas que la haine nous incite à mieux faire.

Démon intérieur à longueur de journée.
A la moindre occasion, il veut nous contrôler.
Depuis cette haine n’a cessé d’évoluer.
En attendant que le sang se mette à couler.
Quand sa rage explose sans la moindre pitié.
On n’y peut rien, c’est comme ça, on se jette à ses pieds.
On implore son silence, on veut l’éradiquer.
Je ne crois pas que la haine nous permette d’avancer.



10 - ICI OU AILLEURS

Ici ou ailleurs, curieux et intègre.
Pour le pire, le loser.

C’est difficile de soutenir un regard.
On préfère souvent baisser la tête.
Pupilles enflées sous un œil hagard.
C’est plus facile de croiser ses baskets.
Personne n’a envie de se faire avoir.
C’est normal d’éviter les requêtes.

Je te lance un sourire.
Pour toi, rien que pour toi.
Sans éclat de rire.
Sans trop d’émoi.
Je déclenche un sourire.
Pour toi, rien que pour toi.
Sans éclat de rire.
à l’ombre de notre démarche fébrile.

Isolés dans une bulle à part.
Comme si nos pairs étaient tous nécrophiles.
Dans des ruelles pas forcément noires.
Le danger nous guette, on n’est pas tranquille.
On prévoit toujours le traquenard.

Je te lance un sourire.
Pour toi, rien que pour toi.
Sans éclat de rire.
Sans trop d’émoi.
Je déclenche un sourire.
Pour toi, rien que pour toi.
Sans éclat de rire.

De mon corps, sors de mon corps.
Curieux et intègre.
Ici ou ailleurs.



11 - A TROP REVER

A trop rêver, je me suis brûlé.
Les yeux ouverts, le ventre à terre.
Perchés comme deux allumés,
Les pieds sur terre.

J’ai cru qu’on avait un peu la même vie.
Qu’on aurait pu ensemble partager nos envies.
J’ai cru qu’on avait un peu la même flamme.
Qu’on aurait pu ensemble contourner certains drames.

à trop rêver, je me suis brûlé.
Les yeux ouverts, le ventre à terre.
Perchés comme deux allumés,
Les pieds sur terre.

J’ai cru qu’on avait un peu la même vie.
Qu’on aurait pu ensemble partager nos envies.
J’ai cru qu’on avait un peu la même flamme.
Qu’on aurait pu ensemble contourner certains drames.
J’ai cru qu’on avait un peu la même vie.
J’ai cru qu’on avait un peu la même flamme.
J’ai cru.

Si seulement les choses étaient faciles.
Pour juste avoir une vie tranquille.
Sans même vraiment savoir où ça conduira.
Le chemin qu’on emprunte nous conviendra.
Si seulement les choses étaient faciles.
Pour juste avoir une vie tranquille.



ENSEMBLE UN MOMENT

Sans forcer, je me suis laissé tomber.
Dans ses bras, sans me demander pourquoi.
Sans me demander si ça a du sens, ou pas.
Sans lutter, j’ai abandonné.

Sourire à ses crises,
Caresser ses angoisses.
Se plaire de colère,
Faut bien qu’on s’y fasse.
Déplaire sous le charme,
Libérer par pulsions.
Attiser le calme,
Sans garder raison.

Faut bien s’y faire.
Combien finissent par se taire.

Serrés contre nos espoirs.
S’unir sans trop s’émouvoir.
Plonger pendant un instant.
Subir ensemble un moment.

Paraître discrètement,
Se fondre dans la masse.
S’enfuir poliment,
Sans laisser de trace.
Courir à sa perte,
En guise de communion.
Sans même faire un geste,
Tais-toi et répond.

Faut bien s’y faire.
Combien finissent par se taire.

Serrés contre nos espoirs.
S’unir sans trop s’émouvoir.
Plonger pendant un instant.
Subir ensemble un moment.

Pour elle, comme dans un rêve.
Beaucoup trop noir, délire illusoire.

Je ne t’aime plus, toi non plus.
C’est encore, un coup d’épée dans l’eau.
Je ne t’aime plus, toi non plus.
C’est encore, un coup d’épée dans l’eau.



JE ME CONNAIS TROP

Comme un pari avec une grosse mise.
Un lourd tribu, une si belle entreprise.

Se réveiller à tes côtés.
L’épaule engourdie par ta beauté.
Le plaisir de partager un matin.
L’œil sourit d’un air serein.

Je le sais trop,
Je me connais trop.
Même nos rêves peuvent tomber à l’eau.
La chute est dure quand on grimpe haut.

Je me connais trop,
Je le sais trop.
Je me connais trop,
Je le sais.

Ce n’est pas l’envie qui manque.
Se laisser faire, ça me tente.
Pour conduire sa vie, sans permis.

Ce n’est pas l’envie qui manque.
Se laisser faire, ça me tente.

C’est sans doute pour ça que je joue la prudence.
Et qu’au fur et à mesure s’aiguise ton impatience.
Pour se préserver, on s’est quitté.
C’est pourtant dur de se l’avouer.

Je le sais trop,
Je me connais trop.
Même nos rêves peuvent tomber à l’eau.
La chute est dure quand on grimpe haut.

Je me connais trop,
Je le sais trop
Je me connais trop,
Je le sais.

Ce n’est pas l’envie qui manque.
Se laisser faire, ça me tente.
Pour conduire sa vie, sans permis.

Ce n’est (pourtant) pas l’envie qui manque.
Se laisser faire, ça me tente.

C’est la tendance moderne, on préfère fuir plutôt que vivre le terme.
Dur de juger la balance, pour se donner au moins une chance.



TROP PARLER

Parler dans le vide, parler dans le vent.
Faut croire que ça protège des rides.
Et on croit qu’on se comprend.

Parler dans le vide, parler dans le vent.
Tomber dans le vide, rentrer dans le rang.
Faut croire que ça protège des rides.
Et on croit qu’on se comprend.
Mais que faire ?
Parler ou se taire ?

Quelle trace vais-je laisser.
Quelle image allons nous laisser.
Quelle trace sera retenue.
Au bilan du trajet serons nous déçus.

L’histoire s’enchaine encore.
Le destin malmène nos corps.
Nos esprits sont réunis.
Pour se noyer dans l’infini.

Parler dans le vide, parler dans le vent.
Tomber dans le vide, rentrer dans le rang.
Faut croire que ça protège des rides.
Et on croit qu’on se comprend.
Mais que faire ?
Parler ou se taire ?

Quelle trace vais-je laisser.
Quelle image allons nous laisser.
Quelle trace sera retenue.
Au bilan du trajet serons nous déçus.

L’histoire s’enchaine encore.
Le destin malmène nos corps.
Nos esprits sont réunis.
Pour se noyer dans l’infini.

La tyrannie du bien du malheur pour certains.
Cette pression à paraître normal.
Il faut encore se perdre pour mieux se retrouver.
S’écarter du chemin, sans forcement s’égarer.
Pourtant chacun sa route elles sont toutes bonnes à prendre.
Tout en essayant de ne jamais se méprendre,
Et de ne jamais se rendre.



CE MONDE

Un même berceau, plusieurs mondes.
Une même planète qui n’est pas toujours ronde.

Le monde me rend fou.
Le monde me rend fou.
Ce monde me rend fou.

Une course à rien
Et pas le même départ.
Chacun le sien,
Faut respecter son couloir.
Le monde me rend fou.
Le monde me rend dingue.
Comme la quatrième roue,
D’un char un peu bancal.
Je me retrouve coincé dans les starts,
A les voir ne jamais se regarder.
En me demandant s’il faut qu’je parte,
Sans même pouvoir les rattraper.
Alors on se pose face au soleil,
Pour se gorger de rayons d’espoir.
Comme un ange un peu en veille,
Bénit la pluie et la nuit noire.

Le monde me rend fou.
A contretemps,
Dans toute cette histoire,
Au dernier rang,
Prêt à sortir son mouchoir.
Le monde me rend fou.
Le monde me rend dingue.
Quand à l’intérieur Ça boue,
Faut vite ranger son flingue.
On est tous là, à se mettre des grandes tartes.
Y’a sûrement un moyen de faire autrement.
Si on se décide à sortir notre dernière carte.
Celle qui dit qu’on y croit vraiment.
Pour pas qu’on s’oppose jusqu’à la trêve.
Tous repliés dans notre isoloir.
Pour partager une part de rêve,
Gourmands d’être parvenus au soir.

Le monde me rend fou.

Activons nous à faire une pause
Avant que ce ne soit trop tard.
Un peu de recul sur toutes ces choses
Qui nous conduisent nulle part.

Retourne toi.